Définition du « Cloud Computing »

Je profite de cette journée de vacances pour prendre le temps de blogger sur un sujet d’actualité mais surtout particulièrement à la mode. Certains préfèreront le terme « trendy » mais je trouve que ca fait peut être un peu beaucoup pour une technique informatique. J’aurais l’occasion de revenir sur le sujet du cloud computing plus d’une fois. Je ne ferais cependant pas une série d’articles liés mais différents aspects à visée plus ou moins objective.

L’objectif de cet article est de présenter les différentes définitions du cloud computing que l’on peut trouver sur le web et de les comparer. Afin d’avoir un premier élément de définition, nous pouvons nous rendre sur Wikipedia qui définit le cloud computing comme suit.

L’informatique dans les nuages (en anglais, cloud computing) est un concept majeur faisant référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau, tel Internet (principe de la grille informatique).

Tout d’abord, Wikipedia France traduit cloud computing par le terme informatique dans les nuages. Cette traduction est une traduction très littérale qui, selon moi, s’adapte relativement mal en Français. A défaut d’une meilleure traduction, je continuerais à utiliser le terme anglais beaucoup plus répandu.

Ensuite, intéressons-nous à la définition proposée par Wikipedia. Cette définition ressemble beaucoup plus à un slogan marketing qu’à une véritable définition d’un concept informatique. Elle commence par préciser qu’il s’agit d’un concept majeur. Cette affirmation est soutenue par un rapport Gartner cité en bas de page. Sans questionner le point de vue de ces analystes, cette définition s’attache en premier lieu à définir la taille de ce concept avant même d’avoir précisé de quoi il s’agissait.

De plus, l’utilisation de capacités de calcul et de mémoire d’ordinateurs via Internet est loin d’être quelque chose de récent ni de propre au cloud computing. Une application web est une utilisation de capacité de calcul via Internet et ce n’est pas pour autant qu’il s’agit d’une nouveauté ou bien même de cloud computing. La fin de la définition fait allusion au grid computing qui est une technique bien différente du cloud computing du fait qu’elle soit conçue pour effectuer du calcul distribué.

Nous pouvon ensuite nous tourner vers la définition proposée par Wikipedia en Anglais en espérant obtenir un résultat plus probant.

In concept, it is a paradigm shift whereby details are abstracted from the users who no longer need knowledge of, expertise in, or control over the technology infrastructure « in the cloud » that supports them. Cloud computing describes a new supplement, consumption and delivery model for IT services based on Internet, and it typically involves the provision of dynamically scalable and often virtualized resources as a service over the Internet.

Pour les francophones, voici la traduction « best effort » que je propose de cette définition.

Conceptuellement, il s’agit d’un changement fondamental se traduisant par une abstraction de l’infrastructure technologique désormais transposée « dans les nuages ». Ce changement fondamental implique que les utilisateurs n’aient plus besoin d’une connaissance ou d’une maitrise de l’infrastructure technologique. Le cloud computing est un technique basée sur un nouveau modèle de consommation et d’utilisation des TIC basées sur Internet. Typiquement, cela inclut la mise à disposition de ressources extensible à la volée et, souvent, virtualisées par le biais d’Internet.

Cette définition semble convenir bien mieux à l’idée du cloud computing qui est traitée régulièrement sur Internet. Je trouve que cela décrit beaucoup mieux le concept et la pratique du cloud computing. Nous remarquons également que la page Wikipedia en Anglais sur le cloud computing précise bien que ce n’est pas la même chose que le grid computing. Promis, je ne l’avais pas vu avant.

Au final, la définition du cloud computing est relativement compliquée à poser étant donné la jeunesse de la technique. De plus, le succès de cette technique incite tous les vendeurs de solutions informatiques à se mettre à l’heure du cloud computing moyennant une définition approximative de ce concept. Dans un prochain article, nous essayerons de trouver une définition plus pratique du cloud computing.

Quelques favoris qui pourraient être utiles

L’activité sur ce blog se fait discrète en ce moment, je vous l’accorde. Pour la fin du mois de Décembre et le début du mois de Janvier, j’avais l’excuse des fêtes de fin d’année. Nous en sommes désormais relativement loin. J’avoues que la motivation se fait plus rare en ce moment mais elle devrait revenir.

A travers ce rapide article, je souhaiterais partager avec vous une sélection de pages web que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Ceci vous permettra peut être de découvrir de nouveaux sites ou bien d’en redécouvrir d’anciens. Certains de ces liens sont peut être un peu datés mais ils devraient toujours être utiles.

Configurer Ubuntu en tant que routeur Wifi (lien) : Un petit tutoriel qui vous expliquera comment configurer une Ubuntu en tant que routeur wifi. Ca peut paraitre simple mais ca ne l’est pas forcément.

Installation d’un « pack » de détection d’intrusion (lien) : Tutoriel vous expliquant l’installation de Snort, OSSEC, Prelude sur une Ubuntu. Fonctionne sur Debian également.

Interview du Lt. Col. John Bircher sur la cybersécurité (lien) : Interview d’un officier chargé de la cybersécurité dans l’armée américaine.

Tableau de bord de la sécurité réseau (lien) : Excellent livre traitant de nombreux aspects de la sécurité informatique.

Configuration de Xen dans le cas de domaines HVM (lien) : Article extrait de la documentation SuSe explicitant la configuration et l’utilisation d’un domaine HVM sous Xen. Tout à fait applicable à n’importe quelle installation Xen.

Croix Rouge Française de Paris 9ème (lien) : Site de la délégation locale Croix Rouge où je suis bénévole.

Configuration des quotas sous Debian (lien)

Optimisation de performances Postfix (lien) : Page de la documentation détaillant l’optimisation des performances d’un serveur Postfix.

Installation de grsec sur un noyau Linux (lien)

La gestion des services sous Solaris (lien) : Article de documentation détaillant le fonctionnement du SMF de Solaris 10 de la gestion à la création de services.

Installation de Wireshark sur MacOS X (lien) : Documentation indispensable pour pouvoir installer Wireshark sur MacOS.

Barcamp ce Samedi à Troyes

barcamp_icon_finalJe vais faire un petit billet de publicité pour un événement auquel je vais participer ce weekend. Il s’agit d’un barcamp. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe du barcamp, il s’agit d’une rencontre entre passionnés de diverses technologies où chacun présente un sujet de son choix.

Un barcamp aura donc lieu à la Halle Sportive de l’Université de technologie de Troyes ce Samedi à partir de 17 heures. Il aura lieu en marge de l’Utt Lan Session qui est une LAN Party organisée par l’Utt Net Group. Il devrait durer jusqu’à 22 heures environ. Une pause pour manger est prévue afin de pouvoir reposer vos neurones.

En ce qui me concerne, j’aurais l’occasion de vous faire une présentation « tour d’horizon » sur les réseaux de stockage. Vous pourrez également participer à de nombreuses autres présentations parmi les suivantes :

  • VBA
  • SOAP
  • OpenID & OAuth
  • OpenPGP
  • LDAP
  • CNIL
  • Trap your process

N’hésitez pas à venir faire un tour et nous rencontrer ce weekend à Troyes. Vous trouverez toutes les infos nécessaires par rapport à cette manifestation sur le site de l’ULS.

Récapitulatif

  • Quoi ? Un barcamp
  • Quand ? Samedi 28 Novembre à partir de 17h jusqu’à 22h
  • Où ? A la Halle Sportive de l’Université de technologie de Troyes
  • Pour qui ? Tout le monde qui souhaite partager avec nous

Blog Orange Business Services Virtualisation (MàJ)

EDIT : Mon article a été publié ce matin. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.

orange_logo

Je n’ai pas pour habitude de faire la publicité d’autres blogs mais je vais faire une exception dans ce billet. Je vais également faire une exception car ce billet sera plus court que les autres n’ayant pas matière à développer infiniment sur ce sujet.

Tout d’abord, je suis actuellement en stage dans la filiale virtualisation du groupe Orange Business Services. Si vous voyez donc dans ce billet une publicité déguisée, vous voyez donc juste.

Ensuite, on m’a proposé de reprendre des billets extraits de ce blog sur le blog virtualisation d’Orange Business Services. Vous vous doutez bien que j’ai bien évidemment accepté. Vous allez donc pouvoir retrouver certains articles de ce blog légèrement remixés sur le blog Orange Business Services Virtualisation que vous pourrez consulter ici. Les modifications se situent essentiellement au niveau de la mise en forme car le contexte n’est pas tout à fait le même.

Mon premier article sur ce blog sera donc une reprise du premier article sur la théorie de Popek et Goldberg. La publication est prévue pour le Vendredi 9 Octobre dans la matinée. Pour la suite des événements, je continuerais sans aucun doute à poster des billets ne traitant pas de la virtualisation sur ce blog. Les billets traitant de la virtualisation seront surement postés sur chaque blog.

Je vous invite à consulter ce blog qui a l’occasion de traiter de nombreux sujets liés à la virtualisation et surtout aux produits de virtualisation d’application Citrix ainsi qu’à l’apport de la virtualisation par rapport à la pandémie.

Aller plus loin que Linux : Solaris

Je vais commencer une nouvelle série de billets sur un système d’exploitation alternatif à Linux. Je ne parlerais pas ici de Windows car mes compétences dans ce système d’exploitation sont fortement limités. Je vais parler de Solaris édité par Sun Microsystems. Je m’attacherais dans un premier temps à faire un tour d’horizon des éléments qui rendent intéressant ce système d’exploitation.

solaris-logo

La plupart de mon expérience en administration système s’est faite autour de la distribution Linux Debian. Debian est une distribution qui je trouve particulièrement simple à utiliser. Les développeurs de cette distribution ont pris un soin particulier de simplifier les différentes taches d’administration système. Ceci passe par une gestion claire et simplifiée des répertoires systèmes mais surtout par un gestionnaire de paquets apt-get. J’ai également eu l’occasion d’utiliser CentOS et Red Hat qui sont pratiquement identiques. L’environnement de cette distribution est également largement simplifié avec une gestion simplifiée des répertoires systèmes et divers utilitaires visant à simplifier l’administration système. Je ne pourrais pas dire que le gestionnaire de paquets inclus dans ces distributions simplifie réellement la vie car je n’ai jamais réussi à le faire marcher correctement.

Un inconvénient fréquemment évoqué par rapport à ces distributions est le fait qu’il est plus difficile de comprendre le mécanisme de fonctionnement du système d’exploitation. Ceci est lié à la simplification des taches d’administration et n’est pas forcément un inconvénient a priori. Cette simplification devient problématique lorsqu’il s’agit de faire du débuggage dans un système de production qui présente un comportement bizarre. Les messages d’erreurs standards sont relativement faciles à diagnostiquer mais lorsque le problème est moins « franc », les choses se corsent. J’adhére partiellement à cet inconvénient. Je souhaitais surtout obtenir une connaissance plus approfondie d’un système d’exploitation. Je me suis donc penché sur Sun Solaris.

Lorsque l’on commence à s’intéresser à Solaris, les choses sont relativement claires dès le début, on va avoir à faire à un Unix dit « traditionnel ». Ceci signifie que les repères acquis sous Linux vont disparaitre totalement et que les outils de simplification seront soit incomplets soit inexistants. D’un autre coté, Solaris est un système d’exploitation qui a de nombreux arguments en sa faveur. Vous avez surement entendu parler de ZFS, le système de fichier révolutionnaire. Vous avez peut être entendu parler de DTrace qui vous donne une vision approfondie du fonctionnement de votre système d’exploitation. Vous avez peut être entendu parler des zones Solaris et de l’intégration native de Xen sous le nom xVM. Et encore, nous n’avons parler de SMF. Bref, autant dire que les arguments sont bien présents.

Solaris permet de s’affranchir des outils et couches de simplification d’un système d’exploitation Linux et de se plonger réellement dans la compréhension du fonctionnement d’un système d’exploitation Unix. Afin de réussir à l’utiliser correctement, il va être nécessaire de comprendre les mécanismes internes. Ceci est un chantier tout à fait passionnant que je vous encourage à entreprendre. Vous ne serez pas seul dans cette entreprise, Sun a prévu pour vous des documentations particulièrement claire et explicite que vous trouverez sur leur site. Sun a également prévu un cursus de certification accessible gratuitement sur leur site. Le passage de l’examen est payant par contre pour la modique somme de 40€.

Mais, pourquoi pas Gentoo ou BSD ? Ces distributions permettent certes de comprendre plus en profondeur le fonctionnement d’un système d’exploitation mais n’ont pas les arguments qu’a Solaris ni la documentation ni le parcours de certification. Je ne dis pas que s’intéresser à Gentoo ou BSD n’aurait eu aucun intérêt, loin de là. J’ai juste préféré changer d’orientation vers une distribution, certes un peu moins libre, radicalement différente.

Livre sur le High Performance Computing

Je souhaite partager avec vous une petite trouvaille que j’ai faite dans ma boite mail ce matin. J’ai plus l’habitude de parler de virtualisation et de sécurité sur ce blog mais je vais également avoir l’occasion de vous parler de sujets différents.

Sun met à disposition sur son site Internet un ebook gratuit de la série « For Dummies » traduites en français par « pour les nuls » sur le « High Performance Computing » ou HPC. Mais qu’est ce que le HPC me diriez-vous ? Le HPC se traduit en Français par « Calcul à Haute Performance ». Il s’agit du domaine de l’informatique qui traite habituellement des superordinateurs dont l’objectif est d’effectuer des calculs massivement parallèles. On connait le HPC à travers les superordinateurs Cray ou Deep Blue d’IBM qui avait battu le champion du monde d’échecs.

hpcdummies

Vous pouvez vous procurer cet ebook gratuitement sur le site de Sun en cliquant ici.

Ce livre fait un tour d’horizon des technologies de HPC et tente d’expliquer comment ces technologies fonctionnent. Je ne l’ai pas encore lu en intégralité mais le peu que j’en ai lu est particulièrement intéressant. Ce livre est légèrement orienté vers les technologies Sun et AMD mais ce n’est pas systématique. Si vous n’êtes pas anglophone, c’est le moment ou jamais de s’y mettre.