Un peu de QoS avec Pfsense

J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de Pfsense dans un précédent billet. Pour rappel, il s’agit d’une distribution basée sur FreeBSD qui a pour objectif de founir différents services réseau. Cette distribution brille par sa simplicité d’utilisation et par son nombre conséquent de fonctionnalités.

pfsense-logo

Un des grands avantages de Pfsense est de disposer d’un système de gestion de paquets. Ce système permet de pouvoir facilement rajouter des applications tierces.

Dans notre cas, nous avons un LAN qui contient un certain nombre de postes. Le problème de ce LAN est qu’il a la fâcheuse tendance de consommer toute notre bande passante. Nous allons donc devoir implémenter une solution de QoS. La QoS est un ensemble de techniques qui consiste à mettre une priorité à du trafic et à contrôler la bande passante allouée à ce trafic. Il existe bien sûr de nombreux boitiers commerciaux qui sont capables d’assurer ces fonctionnalités mais leur prix est pour le moins prohibitif.

Le trafic que nous aurons à gérer est essentiellement du trafic web (HTTP et HTTPS). Les contraintes sur la QoS sont qu’il va être nécessaire de plafonner le débit utilisable à 10Mbit/s et d’éviter qu’un utilisateur puisse saturer toute la bande passante.

Squid semble être la solution idéale pour faire ce que nous avons à faire. Etant donné que nous allons traiter que des flux web, le proxy web semble être la meilleure solution. Pfsense est capable de faire de la QoS sur des paquets  mais les options ne sont pas aussi poussées que lors de l’utilisation d’un proxy. Avec la QoS standard, nous n’aurions pas pu garantir qu’un utilisateur ne puisse pas saturer toute la bande passante par exemple.

On va donc installer le package Squid :

pfsensepackages

Une fois le package Squid installé, nous allons pouvoir paramétrer le proxy web que nous venons d’installer. Vous devriez pouvoir y accéder dans le menu services comme illustré dans l’image suivante :

pfsenseproxy

Dans la page principale de configuration, nous allons pouvoir configurer les différentes options de notre proxy. Il est intéressant de vérifier les interfaces sur lesquelles il va répondre et le port d’écoute. Il faut ensuite définir les plages d’IP autorisées à utiliser ce proxy dans l’onglet « Access Control ». Nous allons ensuite pouvoir nous attarder sur la configuration de la QoS.

Tout d’abord, il faut se rendre dans l’onglet « Traffic Management » dans lequel nous allons pouvoir effectuer tous nos paramétrages. Nous allons pouvoir paramétrer la bande passante maximale utilisable par les utilisateurs de notre proxy en renseignant le champ « Overall Bandwidth Throttling ». Afin d’éviter qu’un utilisateur puisse consommer toute la bande passante, nous allons donc paramétrer une limitation par utilisateur. Nous allons supposer qu’il n’y a jamais plus de 3 utilisateurs qui essayent de consommer beaucoup de bande passante. Nous pouvons donc mettre 3Mbit/s. L’image suivante résume le paramétrage :

pfsensethrottling

Une fois les paramètres pris en compte, nous aurons un proxy web qui régulera et limitera la bande passante utilisé par nos utilisateurs qui passeront par ce proxy. Nous avons également la possibilité de rajouter des fonctions de filtrage web avec le plugin SquidGuard et une blacklist adaptée. Il est également possible de mettre le proxy web en mode transparent en cochant une option dans les options générales du proxy.

Fibre optique Numéricable : installation et mise en service

Fibre OptiqueJ’ai déjà parlé de la vraie fausse offre fibre optique Numéricable dans un billet précédent ainsi que de mon dilemne entre Numéricable et l’offre THD de Dartybox.

Une fois la commande effectuée, j’avais choisi un jour et un créneau horaire pour la venue du technicien. La veille de la venue du technicien, j’ai reçu un appel me demandant d’avancer le rendez-vous à 14h alors que le rendez-vous était prévu à 16h. Je refuse car je travaille la journée et que partir aussi tôt du travail n’est pas raisonnable. La personne semble insistante mais je refuse sa proposition. Le jour-même de l’installation, je reçois un autre appel mais cette fois-ci du technicien pour avancer le rendez-vous. J’ai donc du, une fois de plus, décliner la proposition alors que le technicien semblait plutôt agacé. Ce fut donc un premier contact avec Numéricable assez désagréable, vous l’aurez bien compris.

Je m’arrange pour arriver à 16h dans mon nouvel appartement pour pouvoir recevoir le technicien qui ne semble pas être présent. C’est donc au bout d’une demi heure qu’il me rappelle alors qu’il était en bas depuis 1h30. Après lui avoir dit bonjour, je me reprends une remarque comme quoi il n’avait personne entre 14h et 16h et que ca fait donc pas mal de temps qu’il attend. Deuxième contact désagréable.

La personne fait donc le tour de l’appartement pour voir comment il va pouvoir installer le cable coaxial permettant de me raccorder à l’internet. Résultat de son analyse, il faut percer trois trous à travers trois murs différents pour pouvoir me raccorder. En sachant que je suis locataire, il n’est pas souhaitable de faire des trous partout même si ce raccordement a pour objectif de rester. Après avoir refait l’analyse avec lui, nous arrivons à nous mettre d’accord sur le fait qu’il suffit d’un seul trou même si l’idée ne lui plaisait pas particulièrement.

Cette personne n’était pas équipée d’une échelle ou même d’un petit tabouret pour pouvoir percer un trou au dessus de la porte. Il a donc du monter par dessus son fourreau de cable. Le reste de l’installation s’est passé sans soucis et s’est faite proprement. Afin de vérifier que tout fonctionne correctement, le technicien m’a branché le routeur Netgear et nous avons testé la connexion au wifi.

Tout a donc fonctionné assez rapidement assez vite. Les débits sont au rendez-vous avec un débit descendant de 70 Mbit/s et un débit montant de 3 Mbit/s. C’est donc plus qu’honnête !

L’installation s’est bien passé mais c’est à ma grande surprise que Numéricable avait décidé de me facturer 50€ en plus des 40€ d’installation au titre de la mise en place du service.  Après acharnement face à la hotlineuse dont le niveau en Français laissait à désirer, j’ai réussi à me les faire enlever.

La morale de l’histoire est qu’il ne faut pas hésiter à vérifier ce que fait Numéricable sous peine d’avoir quelques petites surprises assez désagréables. L’installation est faite depuis 3 semaines et tout fonctionne à merveille. Je suis donc un abonné à la vraie fausse offre fibre optique de Numéricable plutôt content !

Définition et principe de la détection d’intrusion

network-security-fingerJe vais entamer une petite série d’articles sur la détection d’intrusion. Le but est de faire un tour d’horizon de cette technique et de présenter un début de mise oeuvre. Par la suite, je m’attarderais plus sur la détection d’intrusion machine (HIDS) car il s’agit du type que je connais le mieux.

Qu’est ce que la détection d’intrusion  ?

Tout d’abord, il est nécessaire d’éclaircir le principe de la détection d’intrusion avec de pouvoir s’attarder sur son intérêt. Voici la définition que propose Wikipedia de la détection d’intrusion :

Un système de détection d’intrusion (ou IDS : Intrusion Detection System) est un mécanisme destiné à repérer des activités anormales ou suspectes sur la cible analysée (un réseau ou un hôte). Il permet ainsi d’avoir une connaissance sur les tentatives réussies comme échouées des intrusions.

Cette définition est assez claire. La détection d’intrusion est donc un mécanisme actif qui se définit par l’objectif à atteindre. Les techniques de détection d’intrusion visent donc à atteindre cet objectif de détection des tentatives d’intrusion. Il existe une quantité indénombrable de techniques et de solutions de détection d’intrusion. Cependant, la détection d’intrusion n’est pas juste un phénomène de mode marketing mais répond à un besoin de visibilité sur les incidents de sécurité.

Qu’apporte la détection d’intrusion ?

Les équipements de sécurité et méthodes de sécurisation traditionnelles se limitaient à la simple remontée d’information et à un blocage selon des critères simplistes. Au niveau du réseau, cela se résume à l’ouverture et à la fermeture de ports de niveau 4 suivies d’une remontée sous forme de lignes de journalisation (lire log pour les anglophiles). Au niveau de chaque machine, cela se limitait à la remontée d’informations en local via un « syslog » (journal d’incident d’un système d’exploitation).

Ces mesures permettent d’avoir un minimum d’informations quant au comportement basique d’un système ou d’un réseau. Cela ne suffit cependant plus dans le monde informatique d’aujourd’hui. Croire que cela suffit semble être une erreur assez monumentale et l’actualité ne cesse de le démontrer … Le hack de twitter ou bien l’attaque DoS sur Twitter/Facebook n’auraient pas pu être empêché par du filtrage de niveau 4 ou bien un syslog local d’une machine.

La détection d’intrusion se définit souvent comme l’ensemble des techniques qui vont permettre d’aller au delà de ces moyens traditionnels de sécurisation.

La détection d’intrusion va s’attarder sur l’analyse des événements et la mise en perspective par rapport à une base de connaissances sur des attaques/menaces de sécurité connues. Au lieu de faire une simple remontée d’information, la détection d’intrusion va analyser les informations remontées afin de pouvoir émettre une suggestion sur le problème de sécurité rencontré au lieu de ne s’attacher qu’aux simples constatations. Cette composante pourrait se résumer en tant qu’analyse approfondie et interprétation des informations remontées.

La détection d’intrusion va également rassembler plusieurs sources d’informations pour pouvoir établir une corrélation. Un système de détection d’intrusion va rassembler les informations de nombreuses sources afin de pouvoir détecter des événements globaux. Par exemple, une attaque peut être détectée au niveau du réseau mais être cataloguée inefficace car elle n’a pas atteint les systèmes.

Au final, la détection d’intrusion est un terme assez générique pour désigner les méthodes modernes de remontée de d’analyse des informations relatives aux attaques/menaces de sécurité.

Le prochain article s’attardera sur la détection d’intrusion au niveau des machines et je parlerais surement d’OSSEC dans la foulée.

Suite : La détection d’intrusion illustrée

C’est parti pour la fibre optique !

Fibre OptiqueComme j’ai déjà eu l’occasion d’en parler dans un billet précédent, le logement dans lequel je vais déménager est couvert par la vraie fausse offre fibre optique de Numéricable.

La réputation particulièrement mauvaise de Numéricable n’est plus à faire. On peut remarquer qu’ils essayent de changer leur image de marque avec un changement de logo et des jolies affiches à coup de « Light Painting » . C’est certes appréciable mais la qualité d’un réseau ne change pas en fonction de la qualité des campagnes de communication. Leur publicité se base en large majorité sur le fait qu’ils sont « Leaders de la fibre optique » alors que les autres FAI ne parlent de la fibre optique que du bout des lèvres.

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Il existe l’offre THD de Darty qui est également une vraie fausse offre fibre optique mais basée sur le réseau de Numéricable. La différence ? L’abonnement de base (Internet + Téléphonie) est plus cher de 5€/mois et il faut également ajouter les frais de location de la DartyBox qui sont de 3€/mois. Au total, 8€/mois pour être sur le même réseau qu’une offre équivalente. Darty souhaite miser sur la qualité du service après vente avec la Kangoo multicolore. Ca fait quand même un peu cher par mois surtout que j’ai quand même quelques connaissances en réseau.

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C’est donc avec appréhension que je me suis lancé pour m’inscrire à la fibre optique Numéricable. Le site de Numéricable est très agréable à parcourir. C’est bourré de Flash et d’AJAX. Il est possible de composer son forfait Internet à la carte ce qui est appréciable. Je souhaitais juste une offre Internet sans option tout autour si cela me permettait de bénéficier d’un abonnement moins cher. Or, chez Numéricable l’abonnement Internet seul est plus cher qu’Internet + Téléphonie. Au total, 20€/mois. Il est possible d’ajouter un bouquet « standard » de chaines de télévision pour 10€/mois supplémentaire. En ce qui me concerne, ce n’est pas utile, je me contenterais de la TNT qui offre déjà suffisamment de poubelle. Il existe un bon nombre de bouquets télévision pour ceux que ca intéresse.

Une fois le pack choisi, on passe à l’inscription. Les formulaires avec de l’AJAX qui vérifient instantanément la saisie, c’est agréable et efficace. Premier soucis, une fois que vous avez rempli un certain nombre d’information, Numéricable vous montre un « récapitulatif » de votre offre. Dans la vue qui vous est présenté par défaut, tout semble clair. Cependant, si vous cliquez sur l’onglet « Détails », là c’est le drame. Il y a des cautions, des avances et des réductions à n’en plus finir. Je n’ai pas essayé de comprendre et me suis contenté de la vue simplifiée.

Une fois tous les formulaires d’inscription remplis, vous avez la possibilité de choisir le créneau d’installation de votre ligne cablée. C’est tout à fait appréciable. Les fournisseurs traditionnels travaillent sur le suspense. Vous devez attendre de recevoir un coup de fil du technicien qui passera en revue tous les horaires possibles…

J’ai donc mon rendez-vous avec le technicien Vendredi prochain. Le suspense reste cependant entier quant au débit effectif dont je vais pouvoir disposer et de la qualité de la connexion Internet.

Un site d’entraide informatique : ServerFault

Par le biais de ce billet, je vais faire une petite parenthèse sur un site qui m’a sauvé la vie bon nombre de fois. Si vous avez déjà été amené à utiliser des logiciels dans votre vie, vous avez sans aucun doute rencontré bon nombre de problèmes qui ne semblent pas exister. A ce stade, soit vous avez un contrat de maintenance ou quelque chose de cet ordre, soit vous vous débrouillez.

Pour vous débrouiller, vous cherchez dans Google qui vous renvoi différents forums. Le soucis des forums c’est qu’il est difficile de juger de la qualité de la réponse d’une personne. De plus, souvent les gens qui obtiennent une réponse n’indique pas si la réponse a fonctionné ou si ils ont utilisé cette réponse pour trouver la solution. Je pense que ceci est lié au fait qu’on est tellement content d’avoir trouvé la solution qu’on pense à autre chose que de prévenir les copains. De plus, les forums ont tendance à rapidement vous envoyer une réponse du type « RTFM » (Read The Fu***** Manual) ou « Utilise le moteur de recherche ! ». Vous allez donc utiliser le moteur de recherche mais vous allez pas trouver votre réponse, sinon ce ne serait pas rigolo..

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Vous l’aurez compris, je trouve que les forums ne constituent pas le modèle idéal pour la résolution des problèmes. Les gentils gens de ServerFault ont donc pensé à un nouveau modèle de site web plus Web 2.0.  Cette expression ne veut pas dire grand chose mais je pense que ca traduit l’idée du modèle collaboratif avec tout plein d’AJAX et le remplacement des répertoires par des tags.

ServerFault est donc un site d’entraide d’administration système et de réseau. Lorsqu’une personne poste une réponse, les gens lui répondent comme sur un forum classique. La différence est qu’au lieu de jauger la qualité d’une réponse d’une personne par le nombre de posts d’une personne, il y a un système de notation. Si vous passez par là et que la réponse vous semble pertinente et exacte, vous pourrez alors voter pour cette réponse. Si la réponse vous semble mauvaise ou hors, vous pourrez voter contre cette réponse. Au final, les différents votes attribuent des points de réputation aux différentes personnes.

serverfault

De plus, l’auteur a la possibilité de très simplement désigner une réponse en tant que réponse qui lui a permis de solutionner le problème. Ainsi les suivants pourront savoir quelle réponse a permis de solutionner le problème. La désignation par l’auteur de la question attribue également un certain nombre de points.

J’ai déjà eu l’occasion de tester longuement ce site en tant qu’aide et en tant que poseur de questions. Il est agréable d’aider les gens car on voit que cela est utile dans la mesure où sa réputation augmente. De plus, il est possible de discuter en aparté d’une réponse au lieu d’avoir un gros flux de message peu lisible. Lorsque vous posez des questions, même pointues, il est agréable d’avoir des gens qui connaissent bien le sujet qui vous répondent. Il est également très facile de trouver une précédente question par le biais du système des tags.

Le seul soucis est que ce site est en anglais… Il existe également une version dédiée à la programmation nommée StackOverflow.

Un client OpenVPN pour Mac OS : Viscosity

Je suis heureux possesseur d’un MacBook depuis Octobre dernier. Avant cet achat, j’avais toujours été un utilisateur de PC en tous genres sous Windows puis sous Linux. Le passage à Mac fait un certain changement. Je ne parlerais pas d’un gros changement car en tant qu’utilisateur de Linux, on retrouve assez vite des repères.

Qui dit PC portable, dit mobilité. Qui dit mobilité, dit hotspot wifi non sécurisés. Un portable est donc une machine particulièrement sensible en terme de confidentialité des données et des échanges avec Internet. Utiliser Internet sur un hotspot public est particulièrement peu sécurisé surtout dans les grands lieux publiques tels que les gares SNCF. Il est possible de récupérer tous types de données transmises en clair très simplement. De plus, lorsqu’on se retrouve sur un réseau convenablement protégé de nombreux ports sont bloqués et il peut s’appliquer un filtrage web.

L’utilisation d’OpenVPN s’impose donc. Je sais qu’il existe de nombreuses alternatives payantes telles que Cisco VPN ou autres mais pour une utilisation personnelle, c’est plutôt superflu. Lorsque mon PC portable était sous Ubuntu, l’utilisation d’OpenVPN était tout à fait simple. Il suffisait de refaire le fichier de configuration en se calquant sur le serveur et le tour était joué. Au passage, pour installer OpenVPN, je vous conseille de consulter le tutoriel de Smurf disponible sur le site de Gayux.

Pour les utilisateurs de MacOS, je vous recommande donc chaleureusement l’application Viscosity.

L’installation se fait de manière tout à fait simple. Il suffit d’ouvrir le .dmg et de cliquer sur l’installeur. Il vous demandera plusieurs fois votre mot de passe root afin de pouvoir installer les différents modules nécessaires à son bon fonctionnement.

La configuration se fait de manière très simple. L’intitulé des champs à renseigner ressemble beaucoup aux différentes directives du fichier de configuration d’OpenVPN. Vous avez également la possibilité de visionner le log de la connexion à votre serveur VPN afin de pouvoir détecter de potentielles erreurs.

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Cette application vous permet également de visionner quelques statistiques d’utilisation de votre liaison VPN. C’est pas super utile mais non moins joli.

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Une petite icône présente sur la barre du haut de votre écran vous permet à tout moment d’avoir un aperçu de l’état de votre connexion et de passer d’un VPN à un autre.

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Au final, Viscosity est une application très efficace qui fait ce qu’on lui demande de faire. En plus, elle est plutôt jolie. Vous pouvez l’essayer gratuitement pendant 30 jours et puis ensuite vous pourrez l’acheter pour la modique somme de 9 USD.