Architecture réseau d’une LAN Party : Filtrage

Ce billet continue la série de billets traitant de l’architecture d’une LAN Party. Après avoir présenté la topologie IP de notre réseau, nous allons nous intéresser au filtrage IP.

Avant de commencer à traiter ce sujet, je vais faire un petit point d’avancement sur la préparation du réseau. Nous avons passé 2 soirées à configurer les équipements Cisco et nous avons réussi à créer la topologie IP évoqué au billet précédent en 2 heures. Ce résultat est relativement satisfaisant et a été rendu possible par la préparation des configurations à l’avance. La quantité de VLAN ne nous a pas posé de problème particulier car la configuration des équipements Cisco est claire à ce niveau. Il nous reste juste une petite problématique au niveau de la communication entre deux interfaces du même ASA.

Le filtrage IP est une composante nécessaire de notre configuration réseau car les ASA refusent par défaut le trafic réseau. Dans le cadre d’une LAN, nous pouvons dissocier deux périodes : les périodes de tournoi et les périodes sans tournoi. Nous avons décidé d’adapter la configuration réseau en fonction de chaque période.

Le filtrage IP hors tournoi sera le plus permissif possible. Il n’y a aucun intérêt à restreindre les flux émanant des tables. Nous imposerons éventuellement une limite de bande passante au niveau des flux sortant sur Internet afin d’éviter la saturation trop rapide du lien. Ce niveau de filtrage nous permettra de tester notre configuration réseau sans se soucier des ACL.

Le filtrage IP pendant les tournois sera, au contraire, le plus restrictif possible. L’objectif est de limiter les flux au minimum nécessaire pour les jeux. La présence de flux parasites serait susceptibles d’impacter négativement la latence des flux de jeux causant ainsi le mécontentement des joueurs.

Au final, le filtrage IP s’adaptera en fonction des conditions de la LAN. Ceci se concrétisera par deux jeux d’ACL que nous appliquerons aux interfaces en fonction du filtrage souhaité.